Même s’il n’est pas menacé, Antero Henrique aurait vu son statut fragilisé en interne au PSG. Les raisons.
La saison du Paris Saint-Germain quasiment finie, il est désormais l’heure du bilan. Ce dimanche, Le Parisien / Aujourd’hui en France a fait celui d’Antero Henrique. Si le quotidien affirme que le Portugais n’est « pas menacé » même si Doha apprécierait beaucoup Arsène Wenger dans un registre de manager général, le directeur sportif francilien en prend pour son grade.
Si, grâce à ses réseaux (Jorge Mendes, Pini Zahavi), Antero Henrique s’en sort plutôt bien concernant les transferts, ce sont tous les autres volets de son métier qui font tiquer sur sa première saison parisienne.
Un bilan très contrasté
Ainsi, l’ancien dirigeant du FC Porto est remis en cause pour son autorité auprès des joueurs, lui qui ne s’est exprimé qu’une seule fois face au groupe et a souvent délégué à Maxwell la gestion quotidienne des soucis. Autre grief à son égard : ne pas avoir su poser sa vision de la formation ni avoir endiguer les questionnements des joueurs du cru, toujours enclin au départ en fin de formation malgré la nomination de Luis Fernandez.
« Peu à l’aise avec les dossiers politiques, Henrique ne dessine pas de vision stratégique fédératrice du PSG à court et à moyen terme », balance le Parisien qui lui trouve néanmoins des circonstances atténuantes : « Cette absence de hauteur de vue n’est peut-être pas complètement de sa faute, à l’image du dernier camouflet en date à son endroit : le choix du futur entraîneur, Thomas Tuchel, imposé par Doha alors qu’il privilégiait des pistes portugaises ».
Arnaud Carond
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