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OL – Hoffenheim (2-2) : les 3 Tops et les 3 Flops du nul face aux Allemands

Malgré des réalisations de Nabil Fekir et Tanguy Ndombélé, l’OL s’est fait reprendre par un Hoffenheim en infériorité numérique (2-2) ce mercredi soir. Un nouveau nul au goût amer.

En gagnant ce mercredi soir et en bénéficiant de la victoire de Manchester City face au Shakhtar Donetsk, les Gones avaient un pied en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Malheureusement, alors qu’ils avaient un avantage de deux buts à 11 contre 10, les hommes de Bruno Genesio ont dérapé comme en Allemagne 15 jours plus tôt. Tentative d’explications.

Les Tops :

Ferland Mendy, la gauche décomplexée

Autant on a parfois frémi face aux atermoiements de la défense à trois lyonnaises, autant cette idée signée Bruno Genesio – qu’il n’avait plus été expérimentée depuis OL – Juve il y a deux ans – s’est révélée très positive pour les latéraux. A droite, Rafael a été bon mais c’est surtout à gauche avec Ferland Mendy qu’on a vu un joueur s’éclater dans ce dispositif. Auteur d’une frappe canon sur le poteau au moment de l’ouverture du score, l’ancien Havrais a également été passeur décisif sur le second but et a eu plusieurs situations de but qu’il s’est créé seul.

Anthony Lopes, plusieurs parades décisives

A 0-0 ou même à 1-0, l’OL s’est fait de vraies frayeurs défensives… Mais heureusement, son dernier rempart, acclamé par le Groupama Stadium, a été extraordinaire. Un énorme sauvetage à bout pourtant pour empêcher Belfodil d’égaliser (24e), des interventions sérieuses devant Schultz (27e) puis Demirbay (36e)… Sans sa vigilance, on aurait pu vivre une désillusion bien pire. Il ne peut rien sur la frappe lointaine, dans le soupirail, d’Andrej Kramaric ou encore sur le but de l’égalisation.

Tanguy Ndombélé a encore été bon

Aux côtés d’un Houssem Aouar sur le chemin de la forme, Tanguy Ndombélé confirme match après match ses excellentes dispositions du moment. Non seulement l’international tricolore a fait respirer l’entrejeu rhodanien mais il fut également souvent bien placé en situation offensive, proche d’ouvrir la marque sur le but de Nabil Fekir, l’ex-Amiénois s’est rattrapé quelques minutes plus tard (28e). Un but heureux (frappe déviée par Vogt) mais récompensant son activité. L’intéressé a fini le match diminué, touché au talon sur la réduction du score allemande, avant de sortir du terrain. L’une des explications aux difficultés rhodaniennes.

Les Flops :

Quand Nabil Fekir n’est plus là, l’OL tangue

Quand Nabil Fekir est là, l’OL marche mieux. Même si le Champion du Monde n’est pas au top de sa forme. Le capitaine rhodanien a encore été décisif sur l’ouverture du score. Il a aussi créé de nombreux décalages. C’est aussi lui qui a provoqué le deuxième carton jaune de Nuhu. Dommage que l’intéressé a manqué plusieurs balles de doublé, butant notamment sur l’excellent Baumann (54e et 74e). C’est après sa sortie que Lyon avait vraiment commencé à trembler comme si sa seule présence sécurisait tout le monde.

Depay, la maladresse offensive et Baumann…

Auteur d’une prestation affreuse, sanctionnée des sifflets du Groupama Stadium à sa sortie, le Néerlandais a plombé Lyon. Ne jouant jamais dans le bon sens. Il est le symbole d’une attaque lyonnaise qui a eu pléthore de situations, manqué d’adresse, de lucidité ou carrément buté sur l’impassible Oliver Baumann. Si seulement l’OL avait pu convertir l’une de ses nombreuses balles de 3-2.

Même à trois derrière, cette équipe a les jambes qui tremble

Comment tenir un score avec une telle défense ? Même à 11 contre 10, la ligne arrière s’est montrée désastreuse. Coupable de la faute amenant le coup de pied arrêté de l’égalisation, Jérémy Morel manque réellement de vitesse. A deux comme à trois, c’est aussi le problème de Marcelo. Quant à Jason Denayer, au dessus du lot en ce début de saison, il commence lui aussi à être gagné par la médiocrité ambiante. De retour dans le rang sur les derniers matches. Le manque de sérénité transpirait des dix dernières minutes de l’OL. On a notamment vu plusieurs erreurs de relance grossières et une équipe parfois coupée en deux. C’est quand même assez incroyable de se faire remonter deux fois de la même façon face à la même équipe… On peut taper sur l’entraîneur autant qu’on veut mais c’est aussi un problème de joueurs et/ou de construction de l’effectif. Oui, Bruno Genesio ne parvient pas à amener de la sérénité par ses changements forcés (Fekir et Ndombélé ayant été victimes d’alertes) mais le mal est sans doute beaucoup plus profond.

Alexandre CORBOZ, au Groupama Stadium.

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