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FC Nantes : le coup de pompe des Canaris en 4 explications

Comme nous vous l’expliquions ce mardi matin, le FC Nantes connait un début d’année 2018 très compliqué en Ligue 1. Analyse des maux actuels des Canaris.

Un vrai problème d’équilibre attaque – défense

Neuf buts encaissés sur les quatre derniers matches. Cette seule statistique explique le fond du problème des Canaris, devenus franchement perméable et obligé de marquer plus pour avoir une chance de gagner. Certes, depuis que l’envie de jouer a pris le pas sur la nécessité comptable, on voit des matches beaucoup plus plaisants… Mais les points ne rentrent plus dans la besace. Il y a un vrai problème d’équilibre collectif. Problème somme toute assez surprenant puisqu’aucun changement n’est intervenu au Mercato.

Certains cadres en dedans

Sans être géniale, la charnière composée de David Alcibiade et Koffi Djidji n’a pas non plus été dramatique contre le LOSC. En tout cas pas pire que l’axe habituel Diego Carlos – Nicolas Pallois, en difficulté sur certains matches précédents. S’il fallait vraiment trouver une baisse de régime individuelle dans le secteur défensif, il faudrait davantage se tourner vers Ciprian Tatarusanu, tout simplement moins décisif aujourd’hui qu’il ne l’était en début de saison. Il est néanmoins très réducteur de rejeter la fragilité actuelle des Nantais au seul gardien roumain puisque cette tout l’édifice défensif, en partant des attaquants et des milieux, qui fait moins les efforts. On peut aussi évoquer un Abdoulaye Touré un peu plus essouflé ou encore un Valentin Rongier qui n’a pas été en mesure, physiquement, d’aller au bout de son match contre Lille.

La réussite a changé de camp (l’arbitrage aussi)

Dans la période actuelle, il faut prendre en compte le paramètre psychologique, lié à la confiance et à une part de réussite aussi. En début de saison, tout réussissait aux Canaris de Claudio Ranieri. Sur certains matches (Caen, Metz, Amiens), on a assisté à de véritables purges mais avec des résultats favorables, arrachés sur un but venu d’ailleurs (quelle frappe de Girotto!). Sur le même genre de match en 2018, le FCN perd deux points (1-1) comme ce fut le cas à Toulouse avec un penalty dans le temps additionnel. Il y a aussi eu certains faits de jeu défavorables, des erreurs arbitrales… Il convient de ponderer le jugement avec tout cela pour ne pas non plus sombrer dans le catastrophisme.

L’effet Ranieri s’essoufle aussi, les cas individuels ressortent

En première partie de saison, on a loué la « magie Ranieri », la science tactique du « Mister » bricoleur, capable de se débrouiller avec peu de matière pour faire une machine à gagner. Passé cet effet de hype auquel tout le monde a cru (y compris ses joueurs sans doute!), la réalité rattrape toujours. Ces derniers temps, on a pu se rendre compte que l’Italien n’était pas toujours sur la même longueur d’ondes que son président Waldemar Kita. Pour un vestiaire, il n’est pas non plus facile de se projeter loin avec Claudio Ranieri. On parle de lui depuis des mois sur le banc de l’Italie, aucune discussion n’est amorcée autour d’un nouveau contrat, Ranieri lui-même ne s’est jamais projeté, dans ses mots, au delà de la saison en cours… Quand on sait qu’en prime certains joueurs majeurs vont partir l’été prochain (Dubois, Thomasson), il peut y avoir – inconsciemment – une forme de démobilisation.

Alexandre CORBOZ

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