Les coéquipiers de Franck Ribery ont ainsi conclu une année de toute beauté.
«Cinq titres, c'est vraiment un grand succès. Je suis vraiment fier de ce club, pour toutes les personnes qui ont participé», a réagi l'entraîneur, Pep Guardiola. Ce trophée revient «en premier lieu aux joueurs et à celui qui m'a précédé (NDLR : Jupp Heynckes)
car pour être là il fallait gagner la Ligue des champions». «Cinq titres, c'est vraiment un grand succès. Je suis vraiment fier de ce club, pour toutes les personnes qui ont participé. 2013 maintenant est derrière nous. On va se reposer pendant deux semaines, puis revenir en pleine forme car le club a ses exigences».
Bien que privé durant tout le tournoi de ses internationaux allemand Bastian Schweinsteiger et néerlandais Arjen Robben, le Bayern est devenu roi du monde du football, sous les yeux du souverain marocain, Mohammed VI. Cette présence témoigne que les Munichois ont bien eu face à eux «un pays tout entier» supporter du Raja de Casablanca, comme avait prévenu Pep Guardiola, désormais auréolé de trois titres au Mondial des clubs après les succès de 2009 et 2011 avec le Barça. Mais, rompu à la pression, le Bayern n'a pas tremblé. Même s'il n'a pas montré le visage des grands jours, il a plié le match en 22 minutes.
A la 7e, le Brésilien Dante, esseulé aux 6 m, est servi par Boateng et n'a qu'à ajuster Askri pour «venger» ses compatriotes de Mineiro, défaits par le Raja en demie à la surprise générale (1-0, 7e). Le second but est l'œuvre de l'Espagnol Thiago Alcantara, servi en retrait par Alaba et dont le plat du pied ne laisse, là encore, aucune chance au gardien casaoui (2-0, 22e).
Face au rouleau compresseur bavarois, le Raja, au parcours exceptionnel et poussé par l'enthousiasme de ses supporteurs, a tenté de se saisir de la moindre miette pour lancer en contre son attaquant Lajour, déjà auteur de deux buts dans le tournoi. Mais, à la 20e, sa frappe croisée n'a pas inquiété Neuer. C'est finalement le gardien allemand lui-même qui a offert la meilleure occasion au Raja, en manquant totalement une relance au pied. A la reprise, la formation du technicien tunisien Faouzi Benzarti, recruté quelques jours à peine avant le match d'ouverture, a tenté une rébellion. Face au triple vainqueur de la Ligue des champions d'Afrique (1989, 1997, 1999), le Bayern a semblé alors avoir déjà la tête aux vacances. Mais aucune des tentatives marocaines n'a abouti et la fin de match s'est avérée quelconque.
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