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Real Madrid – PSG (3-1) : Ménès et Riolo sont loin de détruire Paris

Malgré la défaite à Madrid (3-1), Pierre Ménès et Daniel Riolo, d’ordinaire très acerbes à l’égard du PSG après une désillusion, se refusent à noircir de trop le tableau.

Battu sur la pelouse du Real Madrid (3-1), le Paris Saint-Germain a sérieusement hypothéqué ses chances de qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Dans leurs analyses respectives, Pierre Ménès et Daniel Riolo sont toutefois loin d’accabler le club de la Capitale, doublé dans les dix dernières minutes après avoir réalisé un match plutôt sérieux.

Ménès : « Quasiement que des compliments à faire pendant 70 minutes »

« Pendant 70 minutes, je n’avais quasiment que des compliments à faire aux Parisiens, qui n’ont pas reculé, ont enchaîné les phases de possession de balle, se sont créé des occasions et ont mené au score. Avec au départ, des choix étonnants d’Emery mais tous validés, mis à part Lo Celso qui a perdu beaucoup trop de ballons chauds et provoqué un penalty stupide en cravatant Kroos dans la surface », note Pierre Ménès, beaucoup moins fan des changements de l’Espagnol en cours de jeu : « Meunier a connu une entrée très compliquée, et puis pourquoi Draxler alors que Di Maria marche sur l’eau depuis un mois ? Et quid de Thiago Silva ? Comment la communauté brésilienne du vestiaire va-t-elle réagir à ça, comme à la non-convocation de Motta ? »

Riolo : « Tout a été bon pendant 80% du temps »

L’analyse est proche pour Daniel Riolo : « Perdre 3/1 à quelque chose de cruel au vu de ce que Paris a montré. On va parler d’expérience? De mental? Le jeune Mbappé peut être une cible. Il a été tendre. C’est indéniable. Sans Cavani, le PSG a manqué de présence dans la surface. On peut revoir plein de choses de façon négative, alors que tout a été bon pendant 80% du temps. Les fameux détails. Le Real sait les faire pencher de son côté. Emery a réussi l’ensemble de son match, mais plutôt que de sortir Cavani, ne fallait-il pas tenter Di Maria pour Mbappé? Perdre 1/3 dans un match sans être jamais dominé, c’est frustrant. Emery a réussi ses choix initiaux et pas Zidane. Mais en cours de route, Zidane a repris le dessus en sortant Benzema ».

Loin de la « sodomie arbitrale » de Barcelone mais…

Concernant l’arbitrage, qui a scandalisé les Parisiens, Ménès comprend la colère : « On était loin de la sodomie arbitrale de l’an passé au Camp Nou, mais il faut quand même dire que Neymar prend un carton sur sa première faute alors qu’il s’est fait découper tout le match, que Rabiot prend un carton pour une faute imaginaire sur Modric et qu’il y a faute de Ronaldo sur Kimpembé sur le deuxième but madrilène. Je ne dis pas que cela a influé sur le résultat, mais cela crée un sentiment d’insécurité forcément préjudiciable au fil des minutes. »

Arnaud Carond

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